Note d'intention

Lorsque la vie est difficile pour telle ou telle raison, la chute est facile et rapide. C’est ce qui aurait pu arriver à Marc, mais, telle une lueur dans la nuit noire, un détail qui, pourtant, semblait insignifiant lui a permis d'aller de l'avant.

Tous les jours, un rien peut nous rassembler malgré la difficulté de la période dans laquelle nous vivons. Il est très important de se rattacher à ce que nous avons juste à coté de nous et peut être moins à ce qu’il y a à des milliers de kilomètres. Les différents confinements nous ont aidé à prendre conscience de la proximité que nous avons perdue au fil des années.

Malheureusement, l’isolement a aussi renforcé les troubles dépressifs de certaines personnes oubliées et délaissées. Coupure sociale, perte de repère spatio-temporel peur de la solitude, de la perte d'un être cher ou de son autonomie financière etc... la liste est longue mais, par cette histoire, il est important de montrer qu’il n’y a pas de fatalité et qu’à tous moments il est possible de rebondir, de trouver la force grâce à un simple élément déclencheur.

Le coté poétique de cette morale est transporté par des marionnettes articulées, déplacées images par images. Les films en stop motion dégagent une émotion qui n’est pas retranscrite de la même manière que dans un film ordinaire. L’effet régressif transporte le spectateur au plus profond de son âme d’enfant, immergé dans une maison de poupée géante où les figurines prennent vie.

N’avez-vous jamais rêvé de voir vos jouets prendre vie ?

Aujourd’hui c’est possible et c’est, selon moi, la manière la plus douce et poétique de passer un message aux personnes qui souffrent de solitude ou de stress post-traumatique dû à toutes ces épreuves que nous vivons depuis l’arrivée du Covid-19.

J'ai décidé de reverser 5% des bénéfices que j'aurai pu dégager avec ce court-métrage, grâce à vos dons, à une association qui lutte contre l'isolement des personnes vulnérables.

J’ai toujours rêvé de réaliser mon propre court métrage avec des figurines en pâte à modeler. Lors de mon enfance j’étais un véritable fan de Wallace et Gromit, Chicken Run ou encore James et la Pêche Géante. Plus tard, j’ai voulu me diriger vers des études qui permettent de faire ce métier, mais à l’époque, il fallait partir vivre au Canada ou aux États-Unis. Le timing n’était pas forcément propice.

Depuis la création de Là Où J’irai, j’ai l’impression que tout me ramène à cela et je pense que c’est le moment pour moi de réaliser ce rêve que j’avais enfoui en moi depuis mes 16 ans. Aujourd’hui, presque 20 ans plus tard, l’accessibilité à divers matériaux m’a permis de comprendre que je pourrais tout réaliser moi-même en faisant mes propres tests et en fabriquant mes propres personnages.

N’a-t-on pas besoin de poésie et d’espoir pour celui dont le Covid 19 a été source de stress et de repli sur lui-même?

Personnages

Voici l'un des 3 personnages. C'est le seul qui soit réalisé. Le financement permettra, en partie, de réaliser les deux autres. Nous verrons cela plus bas.

Decors

L'histoire se passe à New-York. L'ambiance retranscrite dans ce court-métrage sera une ambiance industrielle, dans une ville qui ne s'arrête, en théorie, jamais. Le décor sera réalisé à l'échelle 1/6eme

budoe

Ulule 8% Materiel technique 43% Fabrication des 31% Fabrication Marge d des decors 15% pour les tests 3%

Il est préférable de prévoir une marge d'erreur pour des tests car il me faut acheter du matériel, le tester et voir s'il correspond à mes attentes. Pour la fabrication de Marc (premier personnage) il a fallut que je teste différents silicones, latex etc pour trouver la bonne matiere qui corresponde à mes attentes. Il en sera de même pour le décor

En ce qui concerne la technique, le plus important sera d'acheter le logiciel qui permet de faire des prises de vues de la marionnette de façon fluide pour donner vie aux personnages de la manière la plus naturelle possible.

Il faudra aussi se munir d'un objectif Macro qui permettra de donner l'illusion que la caméra est à la dimension du personnage.

LEEDS

LILI de Tom & Hani

NEGATIVE SPACE

« Negative Space » de Max Porter et Ru Kuwahata

OBJECTIF DE 100%: Le film peut être réalisé, avec un budget serré malgré une somme qui peut sembler conséquente. La technique, la fabrication de l’ensemble des personnes (au nombre de trois) et des deux appartements coûte très cher en matière première ainsi qu’en matériel High-Tech (logiciel, objectif Macro, lumières etc.). Tout le matériel doit donner l’illusion de personnages imaginaires mais à notre échelle.

OBJECTIF DE 150% : Je pourrai donner à ce film toute sa réelle magie en pouvant varier les objectifs macro, en me procurant plus de lumières pour créer des appartements réalistes. Je pourrai faire appel à des prestataires externes pour m’aider à la création d’objets sur-mesure.

"Malgré l'isolement..."

"Malgré l'isolement..."