Solène, une joueuse de jeux vidéo, se rend à une convention. Durant son voyage, elle rencontre une étrange petite fille. Bientôt, elle se retrouvera confrontée à une menace dôtée d'une technologie avancée qui a le pouvoir de mettre à genoux l'humanité. Curieusement, cette menace n'est visible que par les joueurs assidus de jeux vidéo. Pour mieux la combattre, Solène devra en découvrir l'origine.

des extraits du livre sont disponibles dans ce lien :

http://www.broenodus.com/2016/09/extraits-de-solene.html

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– Qu'est-tu exactement ? lui demanda Solène.

– Cela n'a pas d'importance, s’impatienta Shaineze, ce qui compte à présent est ce que tu es déjà, toi.

Elle lui tendit une souris d'ordinateur, anguleuse, avec deux uniques boutons rectangulaires.

– Il s'agit d'une souris compatible Amiga-500, entoure le fil autour de ton poignet, et prends-là en main, c'est la meilleure arme possible contre les Cliqueurs. Tout périphérique....

– Les Cliqueurs ?

– Traduit dans ton langage humain et par les concepts que vous avez développés, c'est le mot le plus plausible et le plus approprié. Le nom de notre espèce est de toutes façons totalement imprononçable, et nous étions généralement invisibles à l’œil nu par votre race, jusqu'à présent…

– Que voulez-vous dire ?

– Disons qu'une partie d'entre vous, particulièrement ceux qui restent des heures devant leur ordinateur à jouer, ont développé une capacité cérébrale supplémentaire leur débloquant de nouveaux champs de perception.

– Vous voulez dire que les geeks…

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– Alors, si je comprends bien, vous avez vu une main volante, hein ? récapitula le réceptionniste. Et vous essayez de me faire gober ça, à moi ! Tu as raison, (il était furieux), je vais appeler la police de ce pas, pour me virer cette horde de cinglés. Quand à toi, je ne sais pas ce qui te prend ! (il pointait un doigt accusateur vers l'hôtesse) Je rentre !

Mais il était livide et la panique commençait à faire son bonhomme de chemin. Il suait à grosses gouttes. Il avait bien vu l’objet pointer vers le ciel, mais voilà, sa raison refusait d’y croire. Il n’appellerait pas la police.

Il descendit vers la réception, en bougonnant :

– Des mains volantes… Ben voyons !

Il se retourna un bref instant, et une formidable explosion, qui lui coupa la parole, se fit entendre au loin, suivi d'un flash lumineux intense et bref, provoquant une clameur dans la foule, soudainement terrorisée. Se détachant très nettement à présent, éclairée par un formidable incendie, ses phalanges bien nettes, fortement humanoïde, les plis palmaires grisâtres, une paume presque transparente laissant entrevoir un hideux réseau de veines et de circuits électroniques, sans poignet de soutien, une légère tumeur de la gaine tendineuse située juste en bas de la paume, l'auteure des dégâts se dressait dans le ciel, pliant et dépliant ses doigts.

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"" – Nous faisons face à une entité immatérielle, continua Shaineze, du moins étrangère à toute votre conception. Soyez sûr, d'après les services dans lesquels je suis affiliée, qu'il n'y a pas qu'une seule main. Préparez-vous à vous battre contre quelque chose que vous seuls êtes en mesure de comprendre. Combien d'heures de jeu avez-vous jouées dans votre vie ?

Solène s'arrêta, stupéfaite par l'intensité du regard de la petite. Elle tenta d'attraper sa main. Une vibration, douce et chaude, passa dans les bras de Solène. Elle aperçut très nettement un champ de force, collée à la peau de Shaineze. Celui-ci serpentait autour du corps de la créature, tournoyant comme un pas de vis perpétuellement en mouvement, liquide et électrique à la fois. Le champ s'évanouit, laissant quelques rémanences de lumière dans les yeux de Solène. Elle se frotta les yeux et la vision redevint normale. La petite avait toujours les mains en avant, dirigée vers Solène, qui savait qu'il était impossible, avec ses moyens, d'outrepasser cette barrière, qui prit surtout conscience que la petite créature était capable, avec quasiment la seule force de sa volonté, de la tuer. Mais, elle n’avait pas peur. Après tout, nous n’étions que dans un autre monde ouvert."

""Le gikna… Vivant, présent et immatériel, inaltérable, ne s'embarrassant d'aucune limite formelle. Le fluide battait, puissante caisse claire, jusque dans ses temps, accélérant son flux sanguin. Une petite mort renouvelée qui avait toujours immuablement été la face cachée de la vie. Cela pouvait tout remplacer, et ne souffrait d'aucune comparaison. Elle se souvint de son rêve, en détails. Elle avait comaté dans un train, vers son propre exutoire. C'était sa vision à elle, celle des temps anciens. Elle faisait sens.""

Le concepteur des pochettes se nomme Christophe Sonesaksith :

Sa page se trouve ici : https://www.behance.net/kyokurisu

Son Facebook : https://www.facebook.com/christophe.sonesaksith.artist/