« Blouses Blanches » est un court métrage de 15 minutes réalisé par Paul-Henri Vallade et écrit par Léo Burgeat. Le film est produit dans le cadre pédagogique de 3IS (Institut International de l'Image et du Son). Une trentaine d'étudiants travaillent déjà sur ce projet de fin d'études.

Thibault est un jeune interne en médecine à l'ambition débordante. Seul son chef de service semble réprouver son attitude. Alors que la quête de reconnaissance de Thibault l'écarte de ses patients, une erreur médicale vient remettre en question ses ambitions.

THIBAULT > Thibault est interne au service cardiologie. Il sait ce qu’il veut. Son attitude est professionnelle, sa tenue impeccable. Il maîtrise ses émotions aussi bien dans le travail que dans son cercle intime. Même s’il est encore étudiant, Thibault se considère déjà comme un médecin.

DAMIEN > Damien est l'externe sous la responsabilité de Thibault. Il aime l’objectif de son métier : sauver des vies. Pourtant, la réalité du monde professionnel le terrorise.

PEUCHOT > Le Professeur Peuchot gère son service de cardiologie depuis vingt ans. Sa matière n'a plus de secret pour lui. Plus que sa matière, il a appris la gestion humaine d'un service ce qui ne l'empêche pas de sanctionner quand il le faut.

"Blouses Blanches" suit des personnages aux portes du monde professionnel.Tous arrivent à l'hôpital avec ambition et appréhension, la volonté de soigner et le désir de réussir. L'hôpital est le théâtre de personnage à la passion exacerbée. Si la vie est au centre du métier, elle peut en être absente pour laisser sa place à un individualisme conquérant.

L'intégralité du court métrage se passe entre les murs de l'hôpital. Un univers d'initiés que nous voulons le plus réaliste possible. Nous traitons ce lieu entre ciel et terre par une image en noir et blanc.

« Whiplash » de Damien Chazelle pour son personnage principal prit dans une passion sans retenue.

« Foxcatcher » de Bennett Miller pour la maîtrise de la narration par l'image et l'efficacité d'un découpage épuré.

« The king of Comedy » de Martin Scorsese pour son propos et sa construction scénaristique.